Mouvement Mondial pour l'abolition de la Viande
Le mouvement mondial pour l'abolition de la viande prend son essor.
Résolution
Parce que la production de viande implique de tuer les animaux que l'on mange,
Parce que la production de viande implique de tuer les animaux que l'on mange,
parce que nombre d'entre eux souffrent de leurs conditions de vie et de mise à mort,
parce que la consommation de viande n'est pas une nécessité,
parce que les êtres sensibles ne doivent pas être maltraités ou tués sans nécessité,
l'élevage, la pêche et la chasse des animaux pour leur chair, ainsi que la vente et la
consommation de chair animale, doivent être abolis.
FAQ
Quelle est la revendication du mouvement pour l'abolition de la viande ?
Abolir l'élevage, la pêche et la chasse des animaux pour leur chair, ainsi que la vente et la consommation de chair animale.
Abolir l'élevage, la pêche et la chasse des animaux pour leur chair, ainsi que la vente et la consommation de chair animale.
Pourquoi vouloir abolir la viande ?
Parce que la production de viande cause un tort considérable, en souffrance et en mort, à un nombre immense d'animaux, alors qu’il n’est pas nécessaire d’en manger.
Parce que la production de viande cause un tort considérable, en souffrance et en mort, à un nombre immense d'animaux, alors qu’il n’est pas nécessaire d’en manger.
Le choix de son alimentation ne devrait-il pas relever de la liberté personnelle de chacun ?
Les activités qui causent des torts majeurs à autrui ne relèvent pas de la liberté de chacun. Il appartient à la société de les interdire par la loi.
Les activités qui causent des torts majeurs à autrui ne relèvent pas de la liberté de chacun. Il appartient à la société de les interdire par la loi.
Est-ce démocratique de vouloir imposer l'abolition de la viande ?
Les arguments en faveur de l'abolition de la viande doivent pouvoir être exprimés et discutés sur leurs propres mérites. Serait-ce démocratique de vouloir empêcher le débat sur la légitimité de la viande ?
Les arguments en faveur de l'abolition de la viande doivent pouvoir être exprimés et discutés sur leurs propres mérites. Serait-ce démocratique de vouloir empêcher le débat sur la légitimité de la viande ?
La production et la consommation de viande apparaissent aujourd’hui essentielles à la subsistance de nombreux humains. Vouloir abolir la viande, c’est ignorer leurs intérêts !?
Vouloir abolir la viande n'empêche pas de vouloir prendre en compte les intérêts humains dans la mise en œuvre de l'abolition.
Vouloir abolir la viande n'empêche pas de vouloir prendre en compte les intérêts humains dans la mise en œuvre de l'abolition.
Pourquoi ne pas autoriser au moins les élevages où les animaux mèneraient une vie heureuse ?
La capacité de nos sociétés à accorder une vie décente et une mort sans souffrance aux animaux dont la chair est commercialisée pour être mangée reste à établir.
Quoi qu’il en soit, la viande nécessite de tuer les animaux pour un produit qui n’est nécessaire ni pour être en bonne santé, ni même pour jouir d’une alimentation plaisante.
La capacité de nos sociétés à accorder une vie décente et une mort sans souffrance aux animaux dont la chair est commercialisée pour être mangée reste à établir.
Quoi qu’il en soit, la viande nécessite de tuer les animaux pour un produit qui n’est nécessaire ni pour être en bonne santé, ni même pour jouir d’une alimentation plaisante.
Ce mouvement prône-t-il l'égalité entre les humains et les animaux ? Prône-t-il d'accorder des droits aux animaux ?
Ce mouvement prône l'abolition de la viande. On peut adhérer à cet objectif que l'on pense, ou non, que l'appartenance à l'espèce humaine est en soi un critère éthique pertinent. On peut y adhérer que l'on soit, ou non, partisan d'accorder des droits fondamentaux aux animaux sur le modèle de certains droits humains. En pratique, abolir la viande, c'est, de fait, accorder aux animaux le droit de ne pas être maltraités ni tués pour être mangés par des humains.
Ce mouvement prône l'abolition de la viande. On peut adhérer à cet objectif que l'on pense, ou non, que l'appartenance à l'espèce humaine est en soi un critère éthique pertinent. On peut y adhérer que l'on soit, ou non, partisan d'accorder des droits fondamentaux aux animaux sur le modèle de certains droits humains. En pratique, abolir la viande, c'est, de fait, accorder aux animaux le droit de ne pas être maltraités ni tués pour être mangés par des humains.
Les animaux souffrent aussi, et sont tués, pour les corridas, l’expérimentation animale, la fourrure, etc. Pourquoi cette revendication ne concerne que la viande ?
Chaque pratique a ses spécificités (éthiques, culturelles, économiques, etc.) qui en font une question différente des autres, malgré les liens qui peuvent exister entre elles. Par exemple, savoir s’il est légitime d’interdire un aliment au nom des intérêts des animaux est un problème lié à viande, pas à l’expérimentation animale.
Chaque pratique a ses spécificités (éthiques, culturelles, économiques, etc.) qui en font une question différente des autres, malgré les liens qui peuvent exister entre elles. Par exemple, savoir s’il est légitime d’interdire un aliment au nom des intérêts des animaux est un problème lié à viande, pas à l’expérimentation animale.
Qu'en est-il des produits animaux utilisés pour la consommation alimentaire autres que la viande (lait, oeufs, ...) ?
Dans l'esprit du public, ces produits sont souvent perçus différemment parce qu'il semble qu'ils n'exigent pas de tuer des animaux. En pratique cependant, abolir la viande, c’est remettre en cause aussi les oeufs et le lait, ou du moins la quasi-totalité de la production actuelle. En effet, la consommation de ces produits n'est nullement nécessaire à une alimentaine saine, et :
les animaux concernés (vaches, poules, ...) sont tués aussi pour en faire de la viande,
les veaux que fait naître la production de lait sont tués pour la viande,
les poussins mâles -nés de souches de poules pondeuses- sont tués peu après la naissance,
et, comme pour la viande, la capacité de nos sociétés à accorder une vie décente à ces animaux reste à établir.
Dans l'esprit du public, ces produits sont souvent perçus différemment parce qu'il semble qu'ils n'exigent pas de tuer des animaux. En pratique cependant, abolir la viande, c’est remettre en cause aussi les oeufs et le lait, ou du moins la quasi-totalité de la production actuelle. En effet, la consommation de ces produits n'est nullement nécessaire à une alimentaine saine, et :
les animaux concernés (vaches, poules, ...) sont tués aussi pour en faire de la viande,
les veaux que fait naître la production de lait sont tués pour la viande,
les poussins mâles -nés de souches de poules pondeuses- sont tués peu après la naissance,
et, comme pour la viande, la capacité de nos sociétés à accorder une vie décente à ces animaux reste à établir.
Quelle différence y a-t-il avec la promotion du végétarisme ?
La promotion du végétarisme vise à ce que les individus, un à un, décident de changer leurs habitudes de consommation et cessent de manger de la viande.
La revendication d’abolition de la viande est une démarche politique : elle vise à faire adhérer l’opinion publique à l’idée que la viande doit être abolie. L'objectif est que les sociétés humaines, les unes après les autres, décident d'interdire sa production, son commerce et sa consommation.
Le refus de manger de la viande peut-être vu comme un boycott à caractère politique, comme l’expression de son soutien à la revendication d’abolition, à l'image des 300 000 personnes qui, à la fin du XVIIIe siècle en Grande-Bretagne, boycottaient le sucre des plantations esclavagistes en pleine campagne pour l’abolition de la traite des esclaves.
Au delà des végétariens, de nombreuses personnes questionnent déjà elles aussi la légitimité de l'élevage, de la chasse et de la pêche. Ainsi en France :
14% des personnes interrogées répondent qu'elles ne sont pas d'accord(1) avec l'affirmation "Il est normal que l'homme élève des animaux pour leur viande" ;
39% ne sont pas d'accord avec l'idée qu'il est normal "qu'on puisse tuer un animal à la pêche" ;
58,8% ne sont pas d'accord avec l'idée qu'il est normal "qu'on puisse tuer un animal à la chasse".
(1) Personnes se disant "plutôt pas d'accord" ou "pas d'accord du tout" parmi les 1.000 personnes interrogées pour l'étude de Geneviève CAZES-VALETTE, « Le rapport à la viande chez le mangeur français contemporain », novembre 2004, page 83,
La promotion du végétarisme vise à ce que les individus, un à un, décident de changer leurs habitudes de consommation et cessent de manger de la viande.
La revendication d’abolition de la viande est une démarche politique : elle vise à faire adhérer l’opinion publique à l’idée que la viande doit être abolie. L'objectif est que les sociétés humaines, les unes après les autres, décident d'interdire sa production, son commerce et sa consommation.
Le refus de manger de la viande peut-être vu comme un boycott à caractère politique, comme l’expression de son soutien à la revendication d’abolition, à l'image des 300 000 personnes qui, à la fin du XVIIIe siècle en Grande-Bretagne, boycottaient le sucre des plantations esclavagistes en pleine campagne pour l’abolition de la traite des esclaves.
Au delà des végétariens, de nombreuses personnes questionnent déjà elles aussi la légitimité de l'élevage, de la chasse et de la pêche. Ainsi en France :
14% des personnes interrogées répondent qu'elles ne sont pas d'accord(1) avec l'affirmation "Il est normal que l'homme élève des animaux pour leur viande" ;
39% ne sont pas d'accord avec l'idée qu'il est normal "qu'on puisse tuer un animal à la pêche" ;
58,8% ne sont pas d'accord avec l'idée qu'il est normal "qu'on puisse tuer un animal à la chasse".
(1) Personnes se disant "plutôt pas d'accord" ou "pas d'accord du tout" parmi les 1.000 personnes interrogées pour l'étude de Geneviève CAZES-VALETTE, « Le rapport à la viande chez le mangeur français contemporain », novembre 2004, page 83,
Qui organise ce mouvement ?
La résolution pour l'abolition de la viande a été conçue collectivement par des personnes de tous horizons, réunies sur une liste internet ouverte créée à cet effet. Ce même petit groupe de personnes, et toute personne nouvelle qui voudra les rejoindre, se donne également pour tâche de faire partager l'objectif d'abolition de la viande auprès des organisations et militants animalistes de tous pays, afin qu'ils le reprennent publiquement à leur compte.
Mais ce mouvement n'appartient à personne, pas plus que la campagne pour l'abolition de l'esclavage n'appartenait à un cercle restreint ; il constitue un objectif à atteindre, une perspective pour orienter nos stratégies, un horizon concret qui peut nous réunir et galvaniser nos énergies, et nous espérons que chacun, que chaque organisation saura œuvrer pour sa réalisation en fonction de son génie propre.
Pour cette raison, nous n'envisageons pas de créer de structure particulière ; ni organisation pour la chapeauter, ni même fédération ; un réseau entre les individus et structures engagées semble suffisant pour échanger aussi bien des informations que des points de vue stratégiques et mettre nos efforts en commun lorsque cela s'avère profitable.
http://fr.m-eat.org/wiki/FAQ_sur_la_campagne
La résolution pour l'abolition de la viande a été conçue collectivement par des personnes de tous horizons, réunies sur une liste internet ouverte créée à cet effet. Ce même petit groupe de personnes, et toute personne nouvelle qui voudra les rejoindre, se donne également pour tâche de faire partager l'objectif d'abolition de la viande auprès des organisations et militants animalistes de tous pays, afin qu'ils le reprennent publiquement à leur compte.
Mais ce mouvement n'appartient à personne, pas plus que la campagne pour l'abolition de l'esclavage n'appartenait à un cercle restreint ; il constitue un objectif à atteindre, une perspective pour orienter nos stratégies, un horizon concret qui peut nous réunir et galvaniser nos énergies, et nous espérons que chacun, que chaque organisation saura œuvrer pour sa réalisation en fonction de son génie propre.
Pour cette raison, nous n'envisageons pas de créer de structure particulière ; ni organisation pour la chapeauter, ni même fédération ; un réseau entre les individus et structures engagées semble suffisant pour échanger aussi bien des informations que des points de vue stratégiques et mettre nos efforts en commun lorsque cela s'avère profitable.
http://fr.m-eat.org/wiki/FAQ_sur_la_campagne